Étapes supplémentaires de notre engagement à l’égard de la réconciliation
Le 29 septembre, la Fondation Trillium de l’Ontario a franchi des étapes supplémentaires dans son engagement envers le processus de réconciliation pris en 2015.
En juin 2015, la Fondation Trillium de l’Ontario (FTO) a été l’un des premiers organismes à signer la Déclaration d’action de la communauté philanthropique. Les signataires ont promis de travailler vers la réconciliation grâce à cet engagement collectif, en s’assurant que des actions positives se poursuivront au-delà du travail de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Le 29 septembre, tous les employés de la FTO ont participé à la Journée du Chandail Orange, qui est une journée consacrée à la reconnaissance des souffrances infligées aux enfants par le système des pensionnats autochtones. Les employés de partout dans la province ont marqué cette journée en portant des chandails orange et en écoutant des témoignages des membres de la communauté autochtone, y compris une vidéo au sujet de Phyllis Webstad, la personne dont l'histoire a inspiré la création de la Journée du Chandail Orange.
Les employés de partout dans la province marquent la Journée du Chandail Orange en portant des chandails orange pour reconnaître les souffrances infligées aux enfants par le système des pensionnats autochtones.
Dans la même journée, nous avons installé dans l’entrée de nos bureaux de 800, rue Bay à Toronto un cadre reconnaissant les territoires traditionnels autochtones que nous appelons maintenant Toronto.
Patrick Hunter, l’auteur du dessin imprimé intitulé Trois Soeurs, a expliqué que le dessin représentait les trois sœurs de la culture des Premières Nations: la courge, le maïs et le haricot. Elles sont plantées ensemble parce qu’elles sont connectées entre elles. La courge maintient les épis de maïs droit et qui à leur tour permettent aux haricots de grimper.
Dans la même journée, nous avons aussi dévoilé une installation artistique dans l’entrée de nos bureaux de 800, rue Bay. L’œuvre d’art par l’artiste autochtone Michael Barber est une sculpture intitulé Taker créé en 2016 dans le cadre du projet Mush Hole. Cette initiative fait partie de la campagne Save the Evidence de Woodland Cultural Centre pour collecter des fonds pour la restauration du pensionnat autochtone, le Mohawk Institute, à Brantford. Une partie des revenus issus de l’achat de la sculpture ira directement soutenir cette campagne.
En juillet 2017, tout le personnel de la FTO a visité le Woodland Cultural Centre, à Brantford, pour en apprendre sur l’histoire de l’ancien pensionnat, le Mohawk Institute, et les souffrances que le système colonial a infligées à des générations d’Autochtones. Taker, de l’artiste autochtone Michael Barber, a été créée en 2016, dans le cadre du projet Mush Hole, afin de soutenir la préservation du Mohawk Institute. En créant Taker, l’artiste a été inspiré par sa grand-mère, qui a survécu au pensionnat et où il lui était interdit de s’exprimer dans sa langue. Elle n’avait jamais parlé de son expérience là-bas mais, avant de mourir, ses derniers mots furent dans une langue que l’artiste ne connaissait pas. Le message sur le visage est écrit en Mohawk et signifie « Je t’aime Mamie. »
Nous continuerons d’apprendre et de nous souvenir, de comprendre et d’honorer, de participer et d’agir.